Le sport fait partie intégrante du bon développement de votre enfant. Ecoliers.ch vous fournit quelques pistes pour favoriser le mouvement dans la vie de votre bambin.
C'est un fait établi, les enfants apprennent par l'exemple. Inutile de vanter les bienfaits du sport si vous n'en pratiquez aucun. En matière de mouvement, tout est bon à prendre: balade en forêt, excursion à vélo, après-midi de patinage... Pour les adolescents, il est recommandé de bouger, au minimum, une heure par jour et plus encore pour les enfants (source : Office Fédéral de la Santé Publique).
Activez-vous! Non seulement cela vous sera bénéfique, mais vos enfants comprendront qu'il est important de se garder du temps pour s'activer en famille et entre amis.
L'appui parental joue un rôle important dans la promotion de l'activité physique et des saines habitudes de vie. Il convient donc d'encourager son enfant avec des paroles positives et en aucun cas de dénigrer ses performances sportives. Il ne faut pas non plus avoir d'attentes irréalistes sur ses résultats. Cela pourrait le dégoûter. En matière de sport, le plaisir doit primer avant tout. Sans oublier que certains enfants vivent mal la pression. Motivez-le en douceur tout en l'incitant à persévérer. Certains sports nécessitent, en effet, des habiletés et des compétences qui s'acquièrent seulement après plusieurs mois de pratique. Montrez également de l'intérêt pour son activité en vous rendant aux matchs si votre enfant pratique un sport d'équipe. Vous pouvez aussi vous engager comme bénévole dans l'association ou le club sportif afin de monter encore plus votre implication dans le sport de votre tête blonde.
Adoptez une approche multiple en ne focalisant pas uniquement sur une seule activité physique. Plus vous multipliez les offres de mouvement, plus votre enfant sera susceptible de trouver un sport qui lui convient. Vers 10 ans, les enfants optent spontanément pour l'activité qui lui plaît le plus.
Une question aussi simple que: «Qu'est-ce que tu vas manquer si tu n'y vas pas?» peut amener votre enfant à réaliser que, s'il fait faux bond à ses coéquipiers, il devra peut-être mettre les bouchées doubles au prochain entraînement. Est-il vraiment prêt à redoubler d'ardeur pour rattraper les autres la semaine suivante? Ce n'est pas si sûr. La perspective d'efforts supplémentaires à fournir pourrait tout à coup éclipser la paresse.
Un brusque désintérêt peut cacher une mauvaise expérience vécue lors du dernier entraînement. Une remarque un peu trop dure du coach sportif? Une querelle avec un coéquipier? N'hésitez pas à questionner votre enfant pour connaître les raisons de sa démotivation soudaine. Une fois le doigt mis sur le problème, dédramatisez et encouragez-le à affronter ses craintes. Évitez, cependant, de banaliser certaines situations et tentez, autant que possible, de trouver avec lui des pistes de solution.
En matière de sports d'équipe, l'adage des trois mousquetaires, «Un pour tous, tous pour un!», compte tout particulièrement. Expliquez à votre enfant que sa présence compte. Pourquoi un joueur pourrait-il se reposer sur ses lauriers et pas les autres? Qu'est-ce qui arriverait si tout le monde faisait la même chose? En prenant conscience de son engagement, votre bambin retrouvera la motivation de poursuivre ses activités.
Peu importe le sport que pratique votre enfant, il y a sûrement un athlète qui peut lui servir d'exemple. Ciblez les têtes d'affiche de sa discipline et faites connaître à votre bambin leurs carrières.
Votre bambin reste scotché devant les jeux vidéo? Pour allier l'utile à l'agréable, offrez-lui une console interactive qui lui permette de faire du sport tout en s'adonnant à une activité ludique. Basket, tir à l'arc, tennis de table, cyclisme... Voilà une manière maligne pour faire bouger votre enfant sans qu'il ne s'en rende compte!
Une récente recherche canadienne a prouvé que les enfants qui pratiquent une activité physique, au moins une heure par jour, sont en meilleure santé, ont des résultats scolaires plus élevés et se disent plus heureux. Le sport engendre, également, une meilleure confiance en soi et une réduction du stress. Sans oublier les effets bénéfiques de l'activité physique sur le poids et l'obésité. En phase de croissance, bouger joue également un rôle-clé dans l'acquisition et le renforcement du capital osseux. Le mouvement améliore aussi les capacités cardiaques et pulmonaires des enfants. Sans oublier, les effets positifs sur le développement musculaire. Le sport facilite enfin l'apprentissage de la coordination et des autres habiletés motrices.